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En fait, le terme « kink » ou la sexualité « kinky » fait référence à une sexualité qui est étiquetée comme hors de la norme contrairement à la sexualité vanille, dite conventionnelle selon la société. La sexualité « kinky » c’est une sexualité avec des fantasmes sexuels et des pratiques sexuelles (« kinks ») qui sont identifiés comme déviants. C’est important de noter que le jugement de ce qui est conventionnel et déviant en ce qui a trait à la sexualité a été déterminé il y a plusieurs années selon des normes sociétales qui ont évoluées aujourd’hui.
Dans les années 70, il y a eu un mouvement pour revendiquer le droit d’avoir une sexualité plus libertine et la culture du « kink » par une communauté qui a été longtemps mise de côté. Effectivement, le « kink » a été longtemps stigmatisé et continue de l’être encore à ce jour. Par contre, selon une étude à l’Université de Montréal en 2014, « peu de fantasmes sont inhabituels ou rares, bien qu’ils soient qualifiés d’atypiques dans le DSM-5. »
D’ailleurs, Fleur Sauvage Lingerie souhaite rejoindre la lutte contre la stigmatisation de la culture « kink » pour pouvoir démontrer que les fantasmes sexuels et pratiques sexuelles sont une occasion d’explorer des sensations pour favoriser une meilleure satisfaction sexuelle. On précise aussi, dans le consentement, la sécurité et le respect de toutes les parties impliquées.
La sexualité avec « kinks » implique des pratiques comme la domination et la soumission sexuelle, le bondage, les fétichismes, etc. Quand on parle de « kinks », il est aussi important de savoir que certaines pratiques associées ne sont pas sexuelles, mais plutôt pour se « challenger » et aller chercher des sensations autrement. Par exemple, le « shibari » est une pratique de bondage qui consiste à attacher une personne avec des cordes soit au sol ou en hauteur pour favoriser la soumission généralement.
Il existe donc plusieurs façons de vivre un ou plusieurs « kinks », une chose est certaine est que le consentement est toujours mis de l’avant dans la culture « kinky ». Malheureusement, dans la stigmatisation des pratiques BDSM et de « kinks », la violence y est souvent associée. C’est pourquoi en faisant la promotion d’une sexualité « kinky », il est important de préciser que le fait d’être en sécurité, en confiance et en mesure de donner son consentement à tout moment lors d’une pratique « kink » est primordial. Sans consentement, la pratique devient de la violence sexuelle et n’est plus considéré comme de la sexualité BDSM ou « kinky ».
Certains « kinks » ont été plus médiatisés que d’autres, pas nécessairement dans un sens positif et même souvent dans un sens humoristique. Ce qui fait en sorte que l’image que nous avons des « kinks » est assez limitée.
Plusieurs références populaires ont abordé le fétichisme des pieds, par exemple, qui consiste à avoir une attirance sexuelle forte envers cette partie du corps. On parle alors d’envie de les toucher, les licher, les regarder qui cause un grand pourcentage de l’excitation sexuelle d’une personne ou l’intégralité de ses fantasmes et besoins sexuels.
On voit souvent également une représentation dans les médias du stéréotype hétérosexuel de l’homme riche et sa partenaire soumise comme dans la série Fifty Shades of Grey qui a eu une grande influence sur l’imaginaire collectif quant à la définition de la sexualité kinky. Toutefois, cette réalité cinématographique ne représente pas la majorité de la culture kinky.
Voici donc d’autres exemples de «kinks» :
Être excité par le tissu et l’apparence de la lingerie sur un corps. (Dentelle, mesh transparent, latex, cuir, etc.). Il peut y avoir aussi le fait d’être excité par de la lingerie déjà portée et non lavée pour les odeurs corporelles attachées.
Être excité par le fait de voir des actes sexuels et par la pratique de se regarder soi-même se masturber devant un miroir.
Être excité par le fait de jouer un scénario ou une relation de pouvoir avec des rôles fictifs ou pré-déterminé.
Être excité par la stimulation des mamelons.
Être excité par le fait d’uriner sur une personne ou qu’une personne urine sur soi.
Être excité par le fait de voir son ou sa partenaire avoir des relations sexuelles avec une autre personne.
Être excité par les sons, donc le frottement des corps, les gémissements, etc.
Être excité par le fait de contrôler le temps de l’orgasme de son ou sa partenaire ou son orgasme en masturbation.
Être excité par le fait de se faire taper avec une main ou un accessoire comme un fouet, une cravache ou une « paddle ».
Être excité par le fait de se faire complimenter, encourager et récompenser. Les termes popularisés «good girl/good boy» peuvent être associés à ce « kink ».
Être excité par le fait d’être attaché ou d’attacher une personne.
Être excité par la stimulation d’objets ou de jouets sexuels avec des formes animales de tentacules.
Notre perception, à Fleur Sauvage Lingerie, est qu’il existe autant de « kinks » et de préférences sexuelles qu’il y a d’humains. C’est pourquoi c’est important de pouvoir en parler et apprendre à bien communiquer en matière de sexualité pour favoriser le consentement et l’épanouissement érotique de tous.
Fleur Sauvage Lingerie promeut à travers une ambiance de jeu l’exploration corporelle, l’épanouissement érotique et la diversité humaine.
Consentement – Plaisir – Ouverture
Respect – Lâcher prise – Bien-être