On est arrivé dans cet univers un samedi soir. Notre soirée pour la Saint-Valentin, on avait dit. On arrive au club. Le bar au fond du bar, et la musique house en ambiance. On observe autour de nous. Qui viendra nous observer ce soir. On fait la visite des lieux. Je me sens comme Aliss. Cet univers pervers, corrompu, diabolique, mais à la fois libérateur et paisible. Et j’observe. Qui me déshabille du regard sans avoir le pouvoir de le faire ? Qui vais-je vouloir voir me regarder à travers la vitrine ?
Plusieurs expressos martinis, et on monte en haut. Sans peur ni honte, on rentre dans la chambre et on ferme la porte. Que nous deux, les acteurs principaux de cette scène. On se déshabille, avec passion comme on sait si bien le faire. On s’arrache les cheveux, les lèvres et les bras. On se dévore de nos regards profonds. Je tire tes caleçons, et tu sors ton pénis bien dur avec tes veines prêtes à exploser. Et je suce avec passion et lenteur. Je ne tourne pas mon regard de toi, mais je sais très bien que 3 hommes se sont arrêtés pour nous regarder. Alors, je mets ton pénis plus loin dans ma gorge, et tu roules les yeux en l’air.
Tu sais que je le fais pour le spectacle, et tu adores. Ton agressivité de lion sort, et tu me tournes par-derrière, arrache mon pantalon de cuir et rentre ton pénis encore plus dur dans mes fesses. Et tu claques, tu claques, tu claques de plus en plus fort. Toi aussi tu le fais pour le spectacle. Sans les regarder, tu sais que plusieurs le font. Et je me sens le centre de l’attention. Ton centre, et leurs centres. J’adore. Tous ses yeux posés sur mon corps en train de me faire baiser si fort. Toutes personnes qui se touchent en me regardant, en espérant si fort qu’un jour ils pourront être à ta place. Ce pouvoir que j’ai sur eux. Ce pouvoir d’avoir fermé cette porte et créer ce désespoir du contraire. Pendant ce temps, tu continues à me baiser. Avec douceur et assurance à la fois.
Tu arrives à ton pique et moi aussi. On crie, notre souffle de plus en plus sec et rapide. Et l’orgasme. Tu te retires pour émettre ton sperme sur mes fesses. Je l’étale sur mes fesses avec mes mains, et je continue à chatouiller mon clitoris avec ton sperme sur mes doigts. Trois personnes me regardent être dans cette trance de jouissance. Vous me regardez avec mes jambes qui tremblent. Toi tu m’aides en rentrant tes doigts virils dans mon vagin en caressant mon point G. Et ils nous regardent encore. Ils aimeraient être à ta place. Ils aimeraient que ça soit leurs doigts et leurs pénis dans mon vagin chaud. Mais c’est moi qui décide. C’est moi qui décide qu’ils peuvent seulement regarder. Avec l’envie brûlante que la porte soit ouverte, mais j’ai décidé que nous. Ce pouvoir que j’ai, ce pouvoir de contrôler le désir de quelqu’un. Ce pouvoir de donner de la désespoir de me toucher sans que ça ne soit jamais possible, c’est ce qui m’excite.
La soirée fini, on rentre ensemble. Dans le taxi, on décide de ce qu’on commande sur Uber Eat. On s’endort, main dans la main. Parce qu’à la fin de la soirée, ça sera toujours avec toi que je veux être.
-Ana